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9,00 €
+CONFETTURA EXTRA DI ALBICOCCHE
Je ne peux pas me passer de ce pot de confiture de Florence. Chiaverini fabrique depuis 1928. J’en ai rapporté un dans mes valises la première fois il y a 30 ans. Pour le pot évidemment. Ce packaging est imbattable. Mais Anna ne m’aurait jamais laissée l’acheter si ce n’était pas bon. Que dis-je c’est certainement l’un des fleurons de la production toscane ! Ici à l’abricot. On a aussi Pêches, Figues et Amandes, Fraises. Vous pouvez tomber dedans les yeux fermés.
24,00 €
+BRUSCHETTA DI CARCIOFI 500G
Une crème d'artichauts au vrai goût d'artichaut, c'est pas facile à trouver !
12,00 €
+POIVRONS EN FILETS 420G
Le poivron rouge grillé au four, taillé en filet, servi avec un trait d’huile d’olive et au-dessus des œufs durs concassés, des câpres et des anchois, tout ce que j’aime. Il faut dire que je commence chaque journée avec cette odeur de poivron grillé qui m’envoûte. Chez Yassine juste en face de l’Idéal, ils en font griller des kilos pour le keftaji. Et moi ça me rappelle aussi les vacances d’été chez ma grand-mère. C’était exactement cette odeur-là qui me réveillait le matin. Il faut dire qu’elle commençait tôt en cuisine !
Si vous avez une envie soudaine. La boite de Casa Marrazzo est une bombe. Les poivrons grillés et pelés. Tout simplement. L’essentiel. Du velours.
17,00 €
+SIROP D’ERABLE
C’est Sylvain de Trouvailles et Terroirs qui nous le transmet. Et quand on a goûté celui-ci c’est sûr on ne pense plus à aucun autre ! Pur sirop bio issu de l’érablière d’Escuminac au Québec. Cette extraction-là, appelée Grande Récolte, est la plus populaire de la maison. En bouche, on a tout ce dont on rêve sur les pancakes ou dans la Clamatarte* : de la cassonade chauffée au beurre, de la purée de dattes, du caramel anglais et de l’anis vert. Un grand cru.*Clamatarte : Tarte extraordinaire de la Septime Family au sirop d’érable surmontée de crème fouettée vanille. La recette est page 251 du livre Septime, aux Editions Phaidon.
6,00 €
+CANNELLINI TOSCANS
La coopérative l’Unitaria a sauvé les légumineuses de la région de Lucca en Toscane. Une région fameuse pour cette culture que l’industrialisation était en train de ruiner. L’Unitaria est née à table lors d’un dîner entre amis désireux de sauvegarder les productions locales à travers la conservation du patrimoine génétique et la défense de la biodiversité. C’était en 1981. Aujourd’hui la coopérative réunit 600 producteurs de légumineuses, céréales, légumes et fruits. Et grâce au travail d’investigation, ils ont ainsi sauvegardé il”Rosso di Lucca”presidio Slow Food, il Fagiolo Malato appelé aussi di San Giuseppe et celui-ci... il Fagiolo Cannellino di San Ginese. Tout petits haricots presque tout nus, sans peau et donc plus digestes. Ils sont fondants et délicats. Avec une bonne huile d’olive, du sel, du poivre, quelques feuilles de sauge et une gousse d’ail, on tient un grand plat. D’abord on fait tremper les haricots la veille. Le lendemain, on les égoutte et on les met dans une casserole en terre (ce serait extra) sinon en fonte, on ajoute l’ail et les feuilles de sauge fraîche, deux cuillères à soupe d’huile d’olive et quelques grains de poivre noir. On couvre d’eau froide à fleur et on cuit à feu doux. Si on doit ajouter de l’eau pour terminer la cuisson il faudra l’ajouter bouillante. On sale en fin de cuisson et on laisse encore sur le feu doux 5 minutes. Normalement le rapport eau de cuisson et cannellini est parfait. On atteint la crémosité du tout. Et alors on les déguste avec un filet d’huile d’olive du terroir, de la fleur de sel, un tour de moulin à poivre. Souvent, on s’en régale sur des crostini chauds. Ça coule, les haricots tombent dans l’assiette. Ma questo è il bello del piatto ! On les sert aussi souvent avec du thon à l’huile et des oignons rouges ciselés. On peut aussi les mixer comme on ferait un houmous. Sans tahin bien sûr. Avec huile d’olive et sel. On sert ce houmous avec des betteraves et carottes rôties et des feuilles de sauge frites, un tour de moulin à poivre. Que de la douceur. Et puis ils sont magnifiques avec les encornets ! J'aime cuisiner les souvenirs. La première fois que je suis allée à la Boqueria avec mon père, je m’en souviens. Il avait des rituels. Il faisait le marché à Barcelone pour ma mère et s’arrêtait à la Barra de Pinotxo pour manger des haricots et des encornets sautés à l’huile d’olive et déglacés au vinaigre de Xérès. Ce goût-là me replonge dans ces années-là. J’ai servi les cannellini cuits en cocotte avec la polpa di pomodoro, de l’huile d’olive, de l’ail et du thym. Bien poivrés. Et j’ai jeté les encornets sautés à la manière de Pinotxo dessus. Boum !